Arsac était une seigneurie à l'époque médiévale avec ses seigneurs qui se sont succédés jusqu'à la Révolution. Ces seigneurs avaient, comme résidence, une demeure à l'écart du bourg. Aujourd'hui, la commune compte trois châteaux ou demeures.
Le terme de château convient à la dimension historique et au lignage noble que l'on peut attribuer à un domaine, c'est le cas du château d'Arsac. Pour autant si l'on est certain qu'un château en rez-de-chaussée a existé peut-être dès la fin du 16e siècle, le bâtiment tel qu'on le trouve de nos jours a fait l'objet d'une campagne de construction des années 1862-1864 et na rien conservé d'antérieur.
Le cas du château du Tertre est différent puisque la bâtisse actuelle est l’œuvre de l'architecte bordelais Étienne Buissière pour le compte du marchand et négociant irlandais Pierre Mitchell de 1736 à 1738. Le Tertre que l'on pourrait qualifier de demeure a été construit presque ex nihilo, et a servi dès l'origine comme "maison des champs" axée sur une production très largement viticole.
Le château Monbrison peut répondre au même qualificatif de demeure dans la mesure où le bâtiment semble avoir été construit avec de grandes dimensions -dépendances comprises- au milieu du 19e siècle. Il répond en ce sens a une volonté d'investir dans le vignoble, idée prégnante à cette époque.
Tous ces domaines sont ceux qui, dans la seconde moitié du 19e siècle, s'affirment comme les meilleurs références viticoles de la commune, produisant au minimum 40 barriques par an. Face à cette production et ces revenus, les bâtiments sont transformés ou bien reconstruits pour moderniser la fabrication, c'est le cas des cuviers médocains du Tertre et d'Arsac.