Le lieu de Sainte-Eulalie est mentionné pour la première fois dans un texte daté du premier quart du 11e siècle. Arnaud de Lobmaner donne à l'abbaye de Saint-Sever l'église et la villa de Sainte-Eulalie et toutes les terres environnantes. Une "liève" de la paroisse de Sainte-Eulalie indique que quatre "caveries" y sont établies au 17e siècle.
Le plan issu du terrier des bénédictins concernant la paroisse de Sainte-Eulalie au 18e siècle présente l'environnement autour de l'église, où seulement trois maisons sont figurées. Les plans cadastraux de 1809 et de 1844 en mentionnent quatre.
Selon le registre des augmentations et de diminutions de la matrice cadastrale, des nouvelles constructions s'établissent dans le hameau dans les années 1880-1890. Des travaux sont effectués à la même période au presbytère et à l'église. L'augmentation de la population entraine la construction d'une école en 1900. Le quartier conserve cependant un fort caractère rural.